Serge Bériault« Lorsque j’ai appris que j’avais le cancer des canaux biliaires du foie, je ne voulais pas y croire. On m’a alors informé que grâce à la recherche, j’allais pouvoir bénéficier d’un traitement développé par la Clinique Mayo aux États-Unis. J’aurais pu me rendre à cette clinique réputée pour mes soins, mais la proximité de ma famille était essentielle à ma guérison. J’ai donc choisi de me faire traiter à l’Hôpital Royal Victoria du CUSM. Je savais que le Dr Zogopoulos avait toutes les compétences requises pour appliquer ce traitement qui comprenait une greffe du foie. »

 

« Un samedi soir du mois de juin 2013, peu de temps après la greffe,, le Dr Zogopoulos, bien qu’il n’était pas de garde à l’hôpital, a fait une entrée inopinée dans ma chambre. Il m’a alors informé qu’une sévère infection postopératoire gagnait du terrain dans tout mon corps. Le Dr Zogopoulos savait qu’il devait de nouveau m’opérer rapidement car ma vie était en danger. »

 

« De retour vers ma chambre d’hôpital, à la suite de cette troisième opération,j’ai été très touché lorsque toute l’équipe médicale m’a accueilli avec des applaudissements. Ça m’a donné l’énergie nécessaire pour entamer ma convalescence. Aujourd’hui, j’ai une chance incroyable d’être en vie. Je dois tout de même passer régulièrement des tests pour m’assurer que le cancer ne récidive pas. J’ai retrouvé en quelque sorte ma qualité de vie, mais une inquiétude demeure : le cancer pourrait à nouveau se développer. Il est donc primordial de poursuivre la recherche sur le cancer pour qu’un jour, je puisse retrouver la paix d’esprit. »

 

Serges Bériault
Survivant d'un cancer des canaux biliaires du foie

 

Georges Zogopoulos« Serges m’a demandé quelles étaient ses chances de survie. Je lui ai expliqué que le protocole de traitement développé à la Clinique Mayo n'avait pas été complété avec succès par un patient dans un établissement du Québec, y compris au CUSM. Bien que j’aie proposé à Serges de se rendre à la Clinique Mayo pour s’y faire soigner ou d’aller à Toronto où le protocole avait été effectué précédemment avec succès, il a choisi de demeurer à Montréal. L’Hôpital Royal Victoria du CUSM a alors mis en place une équipe multidisciplinaire pour le traiter. »

 

« Tout s’est passé très rapidement. Il faut savoir que même lorsque je ne suis pas de garde, je demeure constamment informé de l’évolution de l’état de mes patients. Lorsque j’ai reçu le résultat des tests de Serges, je n’ai pas hésité une seule minute. Compte tenu de la sévérité de l’infection post opératoire qui l’accablait, je me suis rendu rapidement à l’hôpital pour l’opérer d’urgence. »

 

« Le travail de la Société de recherche sur le cancer est essentiel.Le cancer comporte plus de 200 formes de maladie Il est difficile de les guérir toutes, car chacune répond de façon différente aux médicaments utilisés. La recherche permet de développer des traitements adaptés à chaque forme de cancer. Par exemple, le traitement que nous avons utilisé pour Serges, et qui a été amélioré par la suite, facilitera le traitement des patients qui seront atteints de ce même type de cancer. »

 

George Zogopoulos, M.D., PH.D., F.R.C.S. (C), F.A.C.S.
Professeur adjoint de chirurgie à l’Université McGill Chirurgien au Centre universitaire de santé McGill (chirurgie de transplantation et hépato-pancréato-bilaire, Hôpital Royal Victoria site Glen)