« Julie, as-tu peur de mourir ?
(…) Non…. Je pense que j’ai eu le temps de faire mon cheminement personnel… et j’ai eu la chance de vivre et d’accomplir beaucoup de choses sur ma « Bucket List » depuis mon diagnostic… mais j’ai quand même peur de laisser derrière moi tous ces gens que j’aime et qui m’aiment. »
(Conversation avec mon amie Julie décédée le 5 août 2017 à l’âge de 39 ans suite à un diagnostic d’un cancer du sein métastatique de stade 4 reçu cinq ans auparavant.)
Julie a bénéficié d’une thérapie biologique qui a aidé à prolonger sa vie. Ce traitement était encore inexistant en 2010. Entre ses nombreux traitements, Julie a donc été en mesure de visiter l’Irlande du Nord, l’Écosse, Londres, Paris, l’Espagne et l’Italie. Elle a fait du surf à Maui, de la planche à neige en Oregon, de l’escalade au Utah et du rafting dans le Grand Canyon. En 2015, elle a fait le Trek des Incas au profit de la Société de recherche sur le cancer. Elle a complété le parcours avec son cathéter de chimiothérapie.
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« Je considère ma condition maintenant comme un problème chronique. Les traitements antérieurs font toujours effet sur la tumeur. Je reste optimiste, je reprends aujourd’hui mes exercices et j’apprends à vivre avec tout ça. J’ai repris mon entraînement doucement, ça devenait nécessaire. En fait mes plus grandes inquiétudes sont de savoir quelles seront les séquelles permanentes des traitements. Se mettre en forme avant les traitements, ça aide beaucoup. Une marche de 30 minutes tous les jours te prépare pour les jours plus difficiles. Ça nous fait passer de victime à acteur dans la guérison. »
(Paroles de mon amie Nicole, qui vit présentement avec les réalités d’un cancer du poumon non à petites cellules stade 3a.)
Nicole bénéficie de nouveaux traitements prometteurs issues des dernières recherches en immunothérapie.
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« Enfin….la libération… »
(Dernières paroles de mon ami Daniel, en phase terminal d’un cancer du pancréas en recevant l’aide médical à mourir suite à d’atroces souffrances physiques. -Décédé le 13 août 2013.)
Le cancer du pancréas est un cancer agressif, généralement de mauvais pronostic car le plus souvent il est découvert à un stade d’évolution avancé où le traitement est difficile. C’est l’un des cancers les plus mortels au Canada. L’enjeu est d’améliorer le dépistage précoce pour éviter d’arriver trop tard lorsque la maladie est déjà trop avancée.
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La recherche sur le cancer a fait des avancées fulgurantes dans les 20 dernières années mais elle demeure encore indispensable, non seulement pour trouver les chemins vers la guérison, mais également pour améliorer les traitements qui ont un effet direct sur la qualité de vie des personnes qui doivent composer avec cette réalité. Cela leur permet d’avoir le contrôle sur leur vie malgré la maladie.
Au nom des vôtres, au nom des miens, au nom de ceux qu’on a vu partir, au nom de ceux qu’on a vu souffrir : MERCI À TOUS LES DONATEURS. Il faut continuer à investir dans la recherche parce qu’elle représente l’espoir de vaincre. Par votre générosité, vous êtes tous des artisans de cet espoir.
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